Panorama sud-américain des pratiques d’adoption: cas de pays en transformation

Child Identity Protection (CHIP) est heureuse d’annoncer la publication des résultats de la recherche sur le terrain menée par Anne-Marie Piché, professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Cette recherche a rassemblé les témoignages de professionnels de l’adoption (nationaux et internationaux) préoccupés par la situation des enfants abandonnés et placés dans cinq pays d’Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Chili, Colombie et Pérou. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les nouvelles réalités de l’adoption, dans un contexte où ces pays ont choisi de limiter ou d’arrêter leurs pratiques d’adoption à l’étranger. Plusieurs changements sont à l’œuvre en termes de lois et de pratiques, avec le défi d’encourager les familles à adopter ces enfants localement – permettant une meilleure protection de leur identité culturelle et un renversement de la tendance aux adoptions internationales massives des années précédentes. L’étude vise à brosser un portrait de ces transformations et de leurs effets du point de vue de ces pays et de leurs acteurs. CHIP est honoré d’avoir pu apporter son soutien pour renforcer l’angle du droit à l’identité tout au long de la publication.

Auteur : Anne-Marie Piché, Ph.D, est professeure régulière permanente à l’ École de travail social Université du Québec à Montréal (UQÀM). Elle consacre ses recherches et son enseignement aux enjeux individuels, familiaux et politiques de l’adoption, locale et internationale au Québec et ailleurs dans le monde. Elle est chercheure affiliée à l’Institut Universitaire Jeunes en difficulté (CIUSSS-Centre-Sud-de-l’Île de Montréal) et chercheure régulière dans l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse (UQO). Elle dirige actuellement des études portant sur la recherche des origines chez les jeunes adoptés en contexte de protection de l’enfance. Ses travaux antérieurs ont porté sur le déploiement de pratiques d’adoption locale dans les pays d’Amérique du Sud.

Remerciements :

Nous aimerions spécialement remercier Rosita Vargas Diaz, PhD, professeure en service social à l’Université Laval, pour sa précieuse contribution à la recherche. Nous remercions aussi l’association Child Identity Protection (CHIP) pour son soutien à la publication de notre recherche; particulièrement mesdames Christina Baglietto et Cécile Jeannin pour leurs précieux conseils autour des notions de droit à l’identité et leur contribution à cet article.

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