Améliorer l’enregistrement des naissances pour accéder à l’éducation précoce

Child Identity Protection (CHIP) se réjouit de l’opportunité qui lui est donnée de contribuer à l’étude sur la garantie d’une éducation de qualité pour la paix et la tolérance pour chaque enfant dans le cadre de la résolution 54/5, coordonnée par la section des droits de l’enfant et de la jeunesse au sein du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Cette soumission est basée sur le travail de CHIP, notamment l’Atlas juridique sur l’enregistrement des naissances en cours de développement en collaboration avec UNICEF, son travail avec UNICEF Afrique de l’ouest et du centre, ainsi que des sources accessibles au public. 

Disposer d’un acte de naissance est souvent nécessaire pour inscrire un enfant à l’école, y compris dans l’enseignement préscolaire. Il peut également s’agir d’une condition nécessaire au passage des examens de fin d’école primaire, permettant d’entrer dans l’enseignement secondaire. Ainsi, sans certificat de naissance, les enfants peuvent ne pas accéder ni poursuivre leur scolarité. L’enregistrement des naissances pouvant être une condition d’accès à l’éducation, l’augmentation de la couverture de l’enregistrement des naissances permettrait à davantage d’enfants d’accéder à l’éducation ou l’achever. L’amélioration de l’enregistrement des naissances peut se faire en renforçant l’interopérabilité entre les ministères responsables de l’état civil et de l’éducation. Cela peut inclure la mise en place de mécanismes de routine pour l’identification des étudiants non enregistrés à la naissance, et l’enregistrement régulier de rattrapage, en coordination entre l’état civil et les autorités éducatives, ainsi que d’autres ministères concernés tels que la justice, les affaires sociales, etc.  

Sur la base du droit à l’identité juridique, les États devraient donner la priorité aux mécanismes permettant d’accélérer l’enregistrement des naissances (décentralisation, interopérabilité entre les ministères et numérisation), afin de permettre à tous les enfants d’accéder à l’éducation préscolaire.