UNICEF et ILO ont rédigé un nouveau rapport sur le travail des enfants

En raison de la pandémie, 8 millions d’enfants de plus sont désormais impliqués dans le travail des enfants, au-delà des 160 millions d’enfants au début de l’année 2020. 79 millions d’enfants sur les 160 millions étaient exposés à des travaux dangereux mettant directement en danger leur santé, leur sécurité et leur développement moral, une proportion qui se poursuit en 2021. Le rapport souligne l’importance de veiller à ce que chaque enfant ait une identité juridique et soit enregistré à la naissance. Alors que la majorité des enfants travaillent au sein de leur propre cellule familiale (72,1 %), on dispose de peu d’informations sur le nombre d’enfants impliqués dans les pires formes de travail des enfants, tels que les enfants en travail forcé ou exploités sexuellement à des fins commerciales, en raison de la nature illégale et cachée de ces activités. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre l’ODD 8.7, qui exige que les États « prennent des mesures immédiates et efficaces afin d’éliminer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite des êtres humains et assurer l’interdiction et l’élimination des pires formes de travail des enfants… ». C’est dans ce contexte que le droit de l’enfant à l’identité est particulièrement menacé, lorsqu’il est retiré de son milieu familial.

Source: https://data.unicef.org/resources/child-labour-2020-global-estimates-trends-and-the-road-forward/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=childlabour_report